DIMANCHE 25 Juin, le collectif de la Prévalaye propose de nous retrouver au Jardin à défendre de la Prévalaye (245 route de Sainte-Foix) pour une journée de partages sensibles du lieu, d’échanges sur nos envies, d’ombres et d’herbes hautes. Nous souhaiterions que la Prévalaye soit un lieu de passage et de vitalité, car son histoire environnementale et commune continuera !

Des arbres ont été plantés récemment, la ressource en eau est évidemment à protéger : nous voudrions que la chaleur estivale soit motrice d’une solidarité, d’un soin écologique quotidien et collectif.
Deux recours juridiques sont actuellement lancés contre leur permis de construire ! Les machines et leur monde sont proches : les ouvrier·ères ont débuté, dans l’intra-rocade, les travaux du centre de formation des équipes féminines, au niveau de l’enceinte du stade de compétition et de l’écluse du Moulin du Comte (Cleunay).

Alors qu’à la Prévalaye 8 hectares étaient visées d’écocide par les infrastructures des équipes masculines du stade rennais football business, un front de contestation (@jardin des mille pas, @là-haut, @perma g’rennes, @la basse-cour, @alternatiba, @r2r @youth for climate, @conf’ paysanne, @cercle paul bert, @jardins familiaux, @inrae, @eau et rivieres de bretagne, @rer, @soulèvements, @xr @nature en ville, @gnsa, @lpo, @bretagne vivante) les a déjà faits reculer de moitié !

Aujourd’hui sur 3,5ha menacées : une petite parcelle + des jardins centenaires + des nappes phréatiques en surface, seraient détruites contre un demi-terrain de foot reservé aux gardiens de but + un parking + une entrée bling bling + une piste d’échauffement artificielle et rectiligne en balafre.
Tout ceci au coeur d’un écosystème faune & flore, terre & eau, en proximité directe avec les activités agroécologiques et pédagogiques des fermes de la Prévalaye, ceinture verte de l’Ouest du pays rennais !

Nous contestons des travaux privés largement facultatifs et excessifs, facilités par un laissez-faire irresponsable et excessif des représentant·es publiques : cela évidemment au regard des contextes agroécologique et climatique, et aussi du besoin exprimé pour les équipes masculines (demande d’extension pour un unique terrain taille entière supplémentaire, terrain qui fait partie du projet actuel, sur une autre parcelle collée à la rocade).

Nous dénonçons l’injustice sociale caractérisée de ce projet.
Les inégalités et discriminations systémiques expliquent en grande partie si nous sommes plus ou moins vulnérables aux crises et chocs sanitaires, environnementales, alimentaires, fascistes, sociaux. Les prédations ininterrompues que les structures capitalistes comme le stade rennais football business exercent sur les communs et vivant·es sont parmi les causes réelles et insupportables de ces crises. En plus des dommages infligés à faune & flore, la perte d’outils de travail immédiatement viables pour paysan·es au profit d’outils exclusifs et secondaires pour travailleurs privilégiés du football business est une aberration et une spoliation sociale.