Alors que le nombre de chômeurs explose, les entreprises utilisent le coronavirus comme prétexte pour licencier et poursuivre leur course aux profits ! Pas un jour ne se passe sans que l’on entende parler d’un nouveau plan de licenciements, venant s’ajouter au million d’emplois déjà détruits.
Au lieu de défendre les emplois existants et de combattre le chômage en réduisant le temps de travail à 32h sans perte de salaire, le gouvernement continue de gaver le patronat de centaines de milliards d’aides publiques et d’exonérations de cotisations sociales au nom de la « relance » comme hier au nom de la « compétitivité ».
À la crise sociale sans précédent que traverse notre pays, le gouvernement prétend y apporter une réponse en reportant partiellement, une troisième fois, sa réforme anti-chômeurs. Cette même réforme qui a déjà privé 300 000 précaires de leur droit à l’indemnisation chômage de Novembre 2019 à Février 2020 explique pour une partie l’augmentation massive des demandes du RSA depuis Mars. Faire basculer les travailleurs privés d’emploi et précaires dans la grande pauvreté : voilà la politique du gouvernement !
La CGT réclame l’annulation de la réforme Assurance Chômage et exige l’ouverture immédiate de négociations d’une nouvelle convention assurance-chômage indemnisant 100% des privés d’emploi, y compris les jeunes ! (voir notre dossier « « Indemniser 100 % des privés d’emploi, conquérir une Sécurité sociale professionnelle : c’est urgent et possible ! »)
Contrairement aux dernières réformes généralisant le recours à la précarité, la CGT exige la reconnaissance du CDI comme la seule norme de contrat de travail. La précarité au travail, c’est la précarité dans la vie : précarité alimentaire, précarité du logement, précarité énergétique…
Le gouvernement veut nous faire croire que rien n’est possible pour stopper la casse de l’emploi et de notre système de protection sociale. Pourtant les richesses existent mais sont toujours accaparées par une minorité de propriétaires.
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