Pour notre part, on termine ce suivi qui a été repris sur les sites du réseau mutu basse-chaine.info, labogue.info, rebellyon.info, paris-luttes.info, dijoncter.info et renverse.co, ainsi que sur les sites des soulèvements de la terre et de bassines non merci. Vous êtes près de 10 000 personnes à avoir visité ces pages pendant le week-end 💗
Récapitulatif des deux journées d'action "Pas une bassine de plus" !Samedi près de 7000 personnes ont manifesté dans 3 cortèges différents pour réussir, malgré un énorme dispostif policier et une forte répression, à atteindre le chantier et à en démonter les grilles, grâce à l'alliance de différentes tactiques !Après des rassemblements de soutien aux personnes interpellées, une soirée festive s'est déroulée sur le camp. Les manifestant·es ne se sont pas laissé·es duper par la tentative de récupération de Yannick Jadot qui a eu l'honneur de se faire repeindre sa voiture.Dimanche matin, des balades ornithologiques se sont déroulées, et une vigie a été construite. Après le repas, plusieurs milliers de personnes sont reparties saboter la future infrastructure de pompage de la méga bassine. Plusieurs mètres de canalisation ont ainsi été mis hors d'usage et transformé en anguille géante. Une assemblée s'est ensuite déroulée pendant que le camp se vidait petit à petit. À Niort, un rassemblement de soutien a eu lieu devant l'hôpital en soutien aux blessé·es de la veille et aux personnes encore détenues. Un concert est encore prévu ce soir.
Communiqué de presse : "À Sainte-Soline, les manifestants démontent le réseau de tuyauterie de la mé ga-bassine et construisent une vigie pour continuer à stopper le chantier"
> https://basse-chaine.info/IMG/pdf/cp.pdf|image=/static/uploads/live-66-NwHgUDQ.jpeg>
Un rassemblement d'une cinquantaine de personnes a lieu à l'hôpital de Niort pour soutenir les personnes blessées et empêcher qu'elles se fassent arrêter.
Plusieurs milliers de personnes sont encore sur le camp. Une assemblée "Partage de l'eau et projets de territoire" se déroule actuellement. Un concert est prévu ce soir.
Le cortège rentre au campement après ce sympathique moment !
Pendant ce temps sur le plateau de BFM, Sandrine Rousseau nie (sans condamner) avoir taggué la voiture de Yannick Jadot ^^
>> https://twitter.com/BFMTV/status/1586680493596098563>
Une vingtaine de mètres de tuyaux ont été arrachés !
Vu la présence des nombreu x journalistes et de l'hélico qui survole la zone, tout le monde participe à la protection de l'action.
Deux tuyaux sur trois ont déjà été démontés !
Les tuyaux sont mis hors d'état de nuire !
L'eau des canalisations est rendue à la terre !
Les canalisations sont la face immergée de ces gigantesques infrastructures de l’agro-industrie qui privatise l’eau que sont les méga bassines.
Un des bras des 18km de canalisations de la « pieuvre » qui alimenteraient en eau la méga bassine de Sainte-Soline est sectionné !
Un petit cortège joyeux s'éloigne du camp
Départ pour une nouvelle action !
Pari tenu pour les anti-bassines : plus de 7000 opposants investissent le chantier de Sainte-Soline !Communiqué de presse suite à l a journée du 29 octobre:https://bassinesnonmerci.fr/index.php/2022/10/29/pari-tenu-pour-les-anti-bassines-plus-de-7000-opposants-investissent-le-chantier-de-sainte-soline
D'après les retours, c'était bien un fusil marqueur de type EMEK EMF100 américain, calibre .68.En tous cas merci à Maxime Sirvins et désarmonsles pour leurs travails de recherche sur les armes de la police.
Les gens mangent en attendant la conférence de presse de 13h30 et le lancement d'une nouvelle action cet après-midi.
"Moi à mon retour de la manif, j'ai eu à prendre en charge plusieurs personnes avec des plaies, surtout au niveau des membres inférieurs, occasionnées par des grenades de désencerclement. Il y avait certaines de ces plaies qui étaient relativement petites quoique profondes et qui ont été suturées assez facilement. Malheureusement il y avait aussi des plaies relativement impressionnantes, délabrantes, avec des nécroses cutanées, des plaies profondes sans atteinte musculaire ni tendineuse mais qui vont nécessiter une cicatrisation et une vigilance particulière de la part des personnes qui en ont été victimes."
Témoignage médic : "J'ai fait partie d'une des équipes médic, les premières plaies qu'on a eu à prendre en charge c'est notamment des contusions à la tête dûes à des tirs de LBD aux niveaux des tempes. Pas mal aussi de plaies plus ou moins grave au niveau des jambes dûes à des éclats de grenade. Il y a eu aussi des coups de matraques, beaucoup de contusions, des brûlures de premier et deuxième degré. Le gros travail qu'on a eu c'est en revenant de manif où une infirmerie s'est montée. Il y a eu pas mal de passage de monde pendant 3h30 après la manif. Beaucoup de plaies plus ou moins profondes qui ont nécessité des sutures pour certaines."
La vigie prend forme !
Alors que Yannick Jadot tentait de faire son beurre politique sur la lutte contre les bassines, des personnes ont souhaité lui faire passer un message sur ses diverses tentatives de récupération.
Une balade ornithologique a aussi eu lieu ce matin.
Le convoi bloqué rentre au campement... Vu qu'il semble impossible aux personnes qui sont sur le camp d'en sortir pour aller soutenir les personnes en garde-à-vue, un appel circule pour que des gens de l'extérieur se rendent devant les gendarmeries de Ruffec et de Melle.À priori les deux gardé·es-à-vue qui étaient à Melle ont été déplacé·es mais on ne sait pas où, n'hésitez pas à aller mettre la pression pour obtenir l'information.
Une assemblée se tient sous le chapiteau pour parler de la suite du mouvement.
Les gens bloqués par les fourgons dansent une petite champenoise pour patienter !
La vigie est entourée d'une belle palissade.
Depuis quelques heures, une vigie est en construction pour surveiller l'évolution du chantier et observer la outarde canepetière !
Un convoi de voitures parti pour aller soutenir les personnes en garde-à-vue à Melle s'est fait bloquer à la sortie du camps par une quinzaine de fourgons de flics.
On est reparti pour un nouveau fil info. La nuit et la matinée se sont passées sans problème.Depuis ce matin des conférences et des balades se déroulent au camp.On va faire un suivi plus tranquille qu'hier, mais les infos essentielles seront toujours ici.
Petit récap de la journée !Malgré l'interdiction de manifester, la journée a été une grande victoire ! Trois cortèges différents ont pris d'assaut la bassine de Sainte-Soline, et ont réussit à atteindre le chantier en contournant le dispositif policier et en détruisant les grilles !Au total, près de 7000 manifestant·es ont convergé pour s'opposer à cette méga bassine !1700 flics étaient mobilisés. Malgré un grand n'importe quoi de leur côté, ils ont quand même blessé 50 personnes, dont 10 qui ont dû être pris·es en charge par les pompiers et 5 qui ont été hospitalisé·es.Actuellement, 5 personnes sont en garde-à-vue, dont 1 personne qui a été touchée par un tir de LBD au visage. Un rassemblement est actuellement en cours devant le gymnase de Pameraie pour exiger leur libération et faire pression pour que les autre s blessé·es soient relaché·es sans passage par le commissariat. La CGT, Solidaires et la confédération paysanne y sont présents. La soirée sur le campement commence sur un superbe feu d'artifice, l'ambiance est excellente. On clôt ce suivi, et on se retrouve demain pour vous donner quelques informations sur le déroulé de la journée !
Sur twitter, @lessoulevements annonce 5 gardes-à-vue, dont une personne blessée à la tête par un tir de LBD40 #DoublePeine #Couverture
L'équipe du suivi s'octroie une petite pause, on se retrouve toute à l'heure!
Les manifestant·es rentrent au campement, épuisé·es mais galvanisé·es de cette journée de folie ! On commence à se demander quelle sera la prochaine étape...
Les cortèges rentrent tous ensemble.La préfecture annonce pour l'instant 4 arrestationsUne douzaine de blessés côté manifestant•es.Les manifestant•es ont essuyé des tirs de LBD en pleine tête, des shrapnels de grenades explosives de désencerclement dans les jambes. Les médics les ont pris en charge, les pompiers refusent de rejoindre les blessés. Le dispositif policier nous empêchait de les évacuer dans de bonnes conditions. Nous avions prévenu que la Préfecture jouait un jeu très dangereux en mettant en place un tel dispositif. Les pompiers semblent maintenant se diriger vers des blessés, mais ils sont trop nombreux pour être tous pris en charge actuellement. On confirme que des tirs de LBD en pleine tête, dans la tempe et des nez cassés par les projectiles sont à noter.
Une grosse partie du cortège rentre au campement, une autre partie reste sur place. Une tentative d'arrestation vient d'être empêchée.
Le fusil présent sur la photo est bien un fusil marqueur une arme relativement récente utilisée par la police.
Deux témoignages concordants de tirs de LBD en pleine têtes, avec des blessé·es qui ont été pris·es en charge.
Les flics remettent les masques, ils préparent une nouvelle charge. Ils rebalancent des grenades. Ils ont envoyé plein de grenades de désencerclement, un drône décolle.Un nouvel assaut de la part du cortège, en petit groupe, sous une pluie de désencerclement.Feux d'artifice contre grenades désencerclantes
Les cortèges sont repartis à l'assaut, les flics occupent l'intérieur de la bassine.
Le porte parole de BNM (bassines non merci) après une tentative d'arrestation par les GM, empêchée par des manifestant·es.
Les cortèges lancent une nouvelle tentative d'encerclement de la bassine
Il y aurait une dizaine de blessé·es dû surtout aux gren ades de désencerclement. Plusieurs ont été emmené·es pour se faire soigner. On n'a pas de nouvelles de la gravité de leurs blessures pour le moment...
Tous les groupes se sont rejoint, c'est la pause goûter
Beaucoup de tirs de désencerclement, les gens chantent "Rémi Fraisse est là"
Les trois cortèges vont bientôt se retrouver !! Énormément de monde dans tous les champs autour !
On a quelques blessé·es quand même... Grenade désencerclement Le cortège se fait virer de la bassine, les gens partent en emportant les grilles avec elleux sous les yeux du cortège blanc qui les acclame ! Les gens se sont bien faits gazés en partant.
Le cortège vert est en approche de la bassine.
Le cortège rouge vient d'atteindre les grilles. Elles tombent sous la pression du cortège noyé sous les gazs.Le groupe est monté en haut de la digue.Le cortège blanc est en statique dans un champ près de la bassine pour se réunir.
Cortège Rouge : les flics reviennent à leur fourgon, ils sont dépassés ! Le cortège a une brèche pour avancer !Cortège Blanc : les gens avancent vers le s grilles de la bassine, au milieu des 6 hélicos !
Le cortège blanc : les gens expliquent aux flics qu'on se bat pour leur enfants aussi ! Nouvelle avancée vers la bassine, les flics reculent ! Le cortège vert à tenter une percée à l'est de sainte soline qui a presque abouti. Un blessé évacué par les médic. Le cortège est maintenant en train de traverser Sainte Soline.Ils sont sortis de sainte soline, plus un seul flic à l'horizon ! Le cortège Rouge fait le tour de la bassine, maintenant on a les vents contre nous mais on les dépasse et les flics sont assez isolés face à la foule. Ils sont noyés de gaz
Le cortège blanc a également la bassine est en vue ! Les gens se mettent à former un immense cercle pour encercler le dispositif policier.
Le cortège rouge est arrivé aux grilles qui protège la bassine ! Les flics tirent des grenades de désencerclement et sortent les LBD. Une personne a déjà été blessé au niveau du pied.
Le cortège rouge a la bassine en vue alors que 6 hélicos de la gendarmerie survolent la zone. Le cortège esquive la police en passant par les haies.
Cortège Blanc : Le cortège voit l'avance fulgurante du cortège rouge, ce qui leur met la maxi patate, et les entraine jusqu'à passer la 2e route à leur tour ! Le cortège avance maintenant de manière super déterminée vers la bassine où tout le monde avance en semble dans la bonne humeur.
Cortège Rouge : Il fait face à des nouvelles lignes de keufs bien plus conséquentes que lors des dernières intersections... Rebelote en tirant des lacrymos les flics se gazent et se font dépasser par la droite par le cortège qui butte quelques centaines de mètres plus loin sur de nouveaux flics...
Les flics sont disposés en ligne parallèle, ce qui fait que les cortèges font face tour à tour aux différentes lignes.
Cortège rouge : Le cortège est passé face une dizaine de fourgons. Tout le problème c'est la difficulté d'avancer une fois les lignes de flics dépassées, puisque les vents en notre faveur deviennent défavorables...Cortège Vert : Belle progression vers l'ouest, les flics se sont bien gazés et après un petit flottemment le cortège a repris de l'énergie et repart de plus belle vers l'ouest.
Cortège blanc : dit le cortège du débordement populaire. L'idée semble être d'étaler le dispositif policier, afin de permettre une gestion écologique de l'évitement de gaz avec un positionnement en fonction du vent. Stratégie dite "le vent avec nous".
Cortège rouge : Lors du 1er barrage une dizaine de flics se sont vite retranchés face à une pluie de cailloux, le cortège a pris un peu de gaz.
Les cortèges blanc e t rouge ont dépassé la route départementale qui sépare le camp de la bassine. Le cortège rouge a la bassine en vue !
Ça gaze les députés dans le cortège central !
Cortège rouge : les flics se déploient mais le cortège avance malgré le fait que 2 fourgons de police se mettent à les suivre.
Cortège blanc : Au bout de 10 minutes les 1er gaz sont lancés en direction du cortège
C'est le lancement du grand jeu de 1, 2, 3 bassines ! Les cortèges sont distingués par les couleurs vert, blanc et rouge, et c'est à qui atteindra la bassine le premier !
La 1ère étape c'est le tumulus de Sainte Solines. C'est un lieu historique gardé par pas mal de gendarmes. La 1ère difficultée va être de traverser la route.
3 cortèges s'élancent du camp en direction des travaux de la bassine de Sainte-Soline.
Le cortège se prépare à partir après les dernières infos.
Poutou a pris la parole pour dire qu'il aimait la radicalité de ce qu'il se passa it ici, que les méga bassines incarnaient bien le combat anticapitaliste contre les quelques riches qui s'accaparent le monde.
Prise de parole des opposant·es aux retenues d'eau de La Clusaz qui ont obtenu cette semaine une victoire juridique : "On a gagné !"https://dijoncter.info/la-zad-de-la-clusaz-fait-suspendre-les-travaux-victoire-3986
Le départ de la manif est prévu pour 14h.On est déja + de 4000 personnes et ça continue avec des soutiens venus de toute la France à Sainte-Soline aujourd'hui pour s'opposer aux méga-bassines !Yannick Jadot prends la parole et se fait huer par la foule.
L’outarde canepetière est une espèce migratrice qui vient se reproduire en Deux-Sèvres, et sur le terrain qui nous accueille. C’est une espèce qui est particulièrement en danger et protégée depuis plusieurs décennies. Elle niche dans les plaines et toute réduction de l’emprise agricole met en danger sa nidification.
Prise de parole de Soline Dégats, célèbre présentatrice de Météo Bassine ! Elle raconte l'histoire des outardes canepetiere vs l'histoire de la bassine et elle présente les différentes luttes des soulèvements.
Ambiance incroyable énormément de gens sont sur place. Les élu · e · s au même endroit que des tas de gens masqués penchés sur des cartes!
Le dispositif est tellement dépassé que les points info de Levay et Vanzay sont levés. Il y a cependant des contrôles mouvants autour de Lezay et Melle, mais n'hésitez pas à appeler l'infoline 07 53 83 38 00 (signal ou télégram) pour avoir des itinéraires.
Lisa Delluco député de la Vienne. Il y a 31 projet de méga-bassines dans le département contre lesquelles il faut lutter: "Les bassines c'est pas automatique" L'état crée les conditions pour qu'il y ait des affrontements. C'est pas juste avec hémicycle quon va s'en sortir.Il ne faut pas nous tromper, ce n’est pas l’Etat qui agit, c’est nous qui protégeons l’eau et l’environnementC'est beau de voir une telle coallition, une telle mosaique (porte parole sud solidaires)
Les cantines tournent à balle, les gens mangent et sont bien content·es, tout se passe hyper bien pour l'accueil et ça continue d'arriver !
Intervention de Bassines Non Merci :Une première victoire c'est déjà le départ des machines du chantier hier ! Notre deuxième objectif c'est que les travaux ne reprennent pas. La bassine de Sainte Soline c'est 720 mille m² pour 12 exploitant·es. Si on ne veut pas que ça se fasse ici c'est aussi pour que ça ne fasse pas ailleurs !La conf' compléte:L'agroindustrie ne nous nourrit pas, plutôt que de mettre de l'argent public sur des projets de mégabassines, utilisons cet argent pour des pratiques paysannes qui remettent de l'eau dans les sols !
Tout le camp s'agglutine autour du chapiteau pour écouter la conférence de presse dans un joyeux bordel. Énorme acclamation pour le paysan qui nous accueille !
Ça continue d'arriver sur les routes, tandis que la conférence de presse commence.Une première prise de parole de Bassine Non Merci appelle Macron a retiré son dispositif policier, et le rend responsable de toutes les violences qui pourrait advenir. "Aujourd'hui on ne va pas tendre l'autre joue !"
Apparemment les amendes ont été reçues hors de la zone d'interdiction de manifester. Si vous vous faites contrôler, éviter de dire que vous venez manifester ;)
Des gens se sont quand même fait contrôler avec des amendes pour rassemblement de 135 euros et des confiscations d'outils.
Petit commentaire des flics : "Ouais nous on vous laisse arriver mais de toute façon vous aurez pas beaucoup de marge de manoeuvre"
Ça s'intensifie dans les champs, plein de gens sont en train d'arriver au camps et sont acclamé·es ! Quelques voitures arrivent aussi avec les politicard·es qui viennent prendre la pose...
Sur le camp, des gens arrivent à vélo, d'autres à pied après une petite demi-heure de marche. Pas de stress, malgré les hélico au-dessus de nos têtes.Les a rrêtés préfectoraux sont complétement caducs: aucune manifestation ne sera empêchée aujourd'hui
Un des convois de plusieurs dizaines de véhicules vient de déjouer le dispositif policier. Son arrivée sur le camp est imminente.
L'infoline est complètement saturée (on est beaucoup trop nombreu·ses !!!), Il faut maintenant privilégier l'utilisation de signal et de telegram pour la joindre.
Beaucoup de gens continuent à arriver tranquillement, sous l'hélicoptère. Le vent souffle toujours vers la bassine !Le dispositif semble pour l'instant très perméable.
On est déjà très nombreu·ses sur le site, preuve en est l'infinie queue pour le petit déjeuner et les toilettes. Tout le monde se presse dans les différents points stratégiques du camps. Le vent a soufflé toute la nuit et continue donc il va permettre de disperser les gazs et on est à peu près sur que les flics vont s'en prendre autant dans la gueule que nous ! Des files de personnes rejoingnent le camp.
Le camp se réveille et ça commence à fourmiller ! Pour nous rejoindre ce matin, malgré la zone interdite à la circulation le dispositif reste léger ! Il suffit de se garer aux abord de la zone et de finir à pied.La manif partira du campement, qui est en bordure de Sainte Soline, a u lieu-dit la belette. Deux solutions pour nous rejoindreSoit vous rejoignez nos points infos qui sont en bordure de la zone pour retrouver des gens avec des cartes qui vous aideront à rejoindre le camp.- si vous venez de l'ouest le point info est à Lezay, à l'angle de la D15 et de la D14- si vous venez de l'est le point info est à Vanzay à l'entrée D35Autre option : c'est possible de se rapprocher directement au plus près du campement puis de venir à pied. Écrivez à l'infoline (via signal, telegramm et whatsapp) pour avoir un itinéraire.Pour l'instant il y a des points de contrôles à Pers, entre Lezay et Melle, et à Vanzay (loin du point info) et à Chai. Il faut éviter la ville de Melle.
Le camp au petit matin. Hier soir il était encore possible de le rejoindre en voiture, le bouclage de la zone n'étant pas encore complètement effectif. Le vent souffle toujours fort et promet de compliquer l'usage de lacrymo pour les 1700 gendarmes mobilisés pour le week-end...
Un millier de personne ont déjà réussi à rejoindre le camp malgré l'interdiction de circuler !Comment rejoindre le camp ?Pour le moment aucun des arrêtés préfectoraux ayant pour but d'interdire la circulation aux abords du campement n'ont l'air d'être appliqué, il est donc toujours possible de rejoindre le camp.Pour avoir des info sur les positionnements des flics, un canal telegram infotrafflic a été mis en place : https://t.me/infotrafflic_bassinePour demain, le point de départ de la manifestation est à 10h au campement anti-bassine, en bordure de Sainte-Soline. Pour vous y rendre depuis l'est et l'ouest et savoir où vous garer, des points infos seront mis en place en bordure des communes de Lezay et Vanzay. Au cas où vous vous retrouveriez entravé.e en voiture par les forces de l'ordre sur votre parcours une fois passé ces points, il sera possible de se regrouper et de rejoindre le campement ou la manifestation par une courte marche. Les arrêtés n'interdisent pas de circuler a pied.
À partir de demain 7h, écoutez RADIO BASSINES pour retrouver toutes les infos en continu et en direct pour rejoindre la manif ! Branchez vous sur le 107.9 pour être connecté·e aux (bonnes) ondes !
Du monde sur le campement, malgré la confirmation des interdictions préfectorales par le tribunal administratif il y a quelques heures.
La confédération paysane a organisée ce vendredi après-midi un rassemblement devant les silos du port de la Pallice, symbole de l'exportation des produits agro-industriels liés au még-bassines : https://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=12945&PHPSESSID=htrc162hd93betqd14lsk65g70
Les manifestant·es s'installent sur le campement. Encore 30 minutes avant le début de l'interdiction de circulation en voiture et vélo sur la zone, édictée par la préfecture...
Le compte twitter des soulèvements de la Terre tient à jour les infos à connaître pour accéder au site malgré les arrêtés préfectoraux : https://nitter.net/lessoulevements/status/1585960876384739329#m
Une autre tribune, cette fois de la part d'organisations paysanes qui s'opposent aux bassines et défendent un autre modèle agricole : https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/des-paysan.nes-appellent-a-sengager-contre-les-mega-bassinesVoir aussi cette interview d'un paysan, irrigant repenti, qui met à disposition son terrain pour l'acceuil du campement : https://www.youtube.com/watch?v=ES4nzeU7u1Q
Une tribune signée par des élu·es et des avocat·es dénonce l'interdiction de manifester par la préfecture des Deux-Sèvres : https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/tribune-la-prefecture-des-deux-sevres-cree-les-conditions-d-un-trouble-majeur-a-l-ordre-public
Depuis mardi, une centaine de personne se sont installées à quelques kilomètres du chantier pour commencer à monter un espace accueil camping pour le week-end.
Toutes les infos sur le campement, les accès, les arrêtés préfectoraux, le numéro de l'infoline, sont sur le site des soulèvements de la terre : https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/29-30-octobre-pas-une-bassine-de-plus
Bienvenu·e dans le suivi du week-end de lutte contre les bassines !Le fil d'info est relayé sur différents sites du réseau Mutu. On va tenter de mettre des infos sur toute la durée du week-end, avec un suivi plus précis de la manifestation de samedi.
29/30 octobre 2022 - stoppons le chantier de Sainte-Soline (79)
Grande Manifestation – Rdv samedi 29 - 10h
Face au mouvement populaire de défense et de partage de l’eau, le gouvernement et le lobby agro-industriel n’ont pour l’instant qu’une seule réponse : le passage en force. Ils viennent de donner le coup d’envoi du chantier de la méga-bassine de Sainte-Soline, la plus grosse en projet actuellement, en entourant de grillages les 16ha des "terres rouges", dans les Deux-Sèvres. Nous appelons donc à converger massivement les 29 et 30 octobre, de partout en France et au-delà, pour une mobilisation plurielle qui se donne comme objectif de mettre fin à ce chantier.
Symbole national de l’accaparement de l’eau au profit d’une minorité et du maintien d’un modèle agricole aussi toxique qu’anachronique, les méga-bassines se sont vues projetées cet été au coeur de l’actualité. La sécheresse historique et systémique que nous venons de vivre, ne fait que révéler encore plus brutalement l’inadaptation intrinsèque d’une certaine agriculture aveuglée par le productivisme. Celle-ci vise aujourd’hui à démultiplier les bassines pour se maintenir coûte que coûte, malgré la crise climatique que ce modèle agro-industriel participe amplement à aggraver. Naturalistes, riverain.es, paysan.nes et scientifiques n’ont pourtant eu de cesse de démontrer l’impact délétère de ces bassines et du pompage accru dans les nappes - y compris en hiver - sur des réseaux hydrologiques extrêmement fragilisés et sur les milieux naturels qui en dépendent.
Un mouvement de résistance en pleine expansion et des manifs qui font mouche
Au vu de la contestation, le chantier test de Mauzé-sur-le-Mignon - 1re d’une nouvelle série de bassines - a été durant l’année passée un calvaire pour ses promoteurs, que ce soit pour l’État ou pour les irrigants organisés en société anonyme. Face aux diverses actions menées - rendez-vous hebdomadaires, envahissement du chantier, désarmement de plusieurs engins, mobilisations répétées de milliers de personnes - les difficultés de réalisation et les coûts de surveillance se sont démultipliés. Les irrigant.es et la préfecture sont-ils vraiment prêts à voir ces coûts se reproduire à chaque nouveau chantier ? On peut en douter, d’autant que la présence et la pression policière qu’ils engendrent pèsent lourdement sur les riverain.es, qui constatent jour après jour, l’assèchement de leurs cours d’eau.
Pour le mouvement de contestation contre les mégabassines, ce premier chantier a plutôt été un catalyseur qui n’a fait qu’amplifier et fortifier sa détermination. Ce mouvement assume aujourd’hui la nécessité de la désobéissance civile quand les crimes contre l’eau et les terres sont appuyés par le gouvernement. Il a pris une dimension nationale avec la défense et le partage du commun emblématique qu’est l’eau. Il travaille localement à d’autres projets de territoire alternatifs compatibles avec les enjeux climatiques.
C’est l’antagonisme entre deux visions de l’agriculture et in fine du vivant qui s’est clarifié. L’une, agro-industrielle, dopée aux intrants chimiques, qui achève la privatisation des ressources communes dans une logique de court terme. L’autre, paysanne, guidée par l’urgence absolue de prendre soin du vivant, de le mettre en partage et d’en maintenir la diversité et la fertilité.
Un risque de méga-bassines sur l’ensemble du pays et un moment charnière
Dans les Deux-sèvres, les lobbys pro-bassines se sont vu récemment infliger un désaveu réaffirmé. La cour d’appel a décidé après plus de 10 ans de procédures de ratifier l’illégalité - du fait de leur impact environnemental - des 5 bassines mises en œuvre par l’ASA des Roches. Des opposant.es avaient pris les devants ces derniers mois. Deux de ces bassines avaient été préventivement démantelées, dont une le 6 novembre dernier par plusieurs milliers de personnes, tandis que la confédération paysanne revendiquait le démontage de sa pompe.
Mais le clan des pro-bassines, en plein déni de réalité, s’entête encore. Des mégabassines continuent, à être planifiées partout dans le pays. Nous sommes à un moment charnière où nous devons unir nos forces à l’échelle nationale et internationale pour leur faire comprendre que chaque nouveau chantier aura un coût politique et économique ingérable. Puisque le gouvernement – cul et chemise avec l’agro-industrie et la FNSEA - malgré tous les effets d’annonce sur une éventuelle « planification écologique », reste incapable de prendre la décision - a minima - d’un moratoire, nous le mettrons en œuvre nous-mêmes.
La bataille de Sainte-Soline est engagée ! Il est décisif de la gagner !
Le premier chantier à succéder à celui de Mauzé-sur-le-Mignon est celui de la méga-bassine de Sainte-Soline. Avec ses 720 000 m3, elle est la plus grosse des méga-bassines en projet, au beau milieu d’un site classé en zone natura 2000 pour les oiseaux de plaine - Busard cendré, Oedicnème criard - et constitue un enjeu vital pour la sauvegarde de l’Outarde canepetière. Depuis le 28 septembre, le site est encerclé par des grilles. Il risque d’ être progressivement excavé par une cohorte de tractopelles et verra ses environs quadrillés de réseaux de pompage et tuyauteries (+18 km de canalisations et 615m3/heure pompé pendant 45 jours 24h/24). Mais nous pouvons encore leur faire faire machine arrière !
Nous nous rassemblerons pour mettre fin au chantier le week-end des 29/30 octobre, et plus si nécessaire. Nous y parviendrons avec une pluralité de formes d’interventions et de présences créatives, à l’image de la diversité du mouvement, avec la présence conjuguée de ses forces écologistes, syndicales et paysannes, de personnes de tous âges et de toutes conditions physiques.
Infos pratiques
Au cours du week-end, des espaces d’accueil permettront de camper, se restaurer et débattre d’autres modèles de partage de l’eau. Des balades naturalistes seront proposées. Comme à chaque mobilisation du mouvement, la fête sera aussi au rendez-vous avec de nombreuses interventions de groupes et artistes venus en soutien.
Des soirées de mobilisation, bus et covoiturages s’organisent au 4 coins du pays et au-delà. Vous pouvez y contribuer !
Et voici un lien pour les co-voiturages
Entrons en résistance pour l’eau et son partage ! No bassaran !
Pour tous contacts et propositions : bassinesnonmerci.contact@framalistes.org
Liste des signataires ici
A l’appel des collectifs Bassines Non Merci et des Soulèvements de la Terre
La sécheresse qui sévit une nouvelle fois sur le pays, notamment sur les Deux-Sèvres, confirme dramatiquement l’ensemble des critiques développées par les opposants aux méga-bassines : inadaptation intrinsèque du modèle agricole dominant qui vise à démultiplier les bassines face à la crise climatique, impact sur les réseaux hydrologiques extrêmement fragilisés, pompage hivernal malgré des nappes qui peinent à se recharger ! Le tout sous l’argument fallacieux de la « substitution ».
Au vu de la contestation, le chantier test de Mauzé-sur-le-Mignon - 1re d’une nouvelle série de bassines - a été un calvaire pour ses promoteurs, que ce soit pour l’État ou pour les irrigants organisés en société anonyme. Face aux diverses actions menées - rendez-vous hebdomadaires, envahissement du chantier, désarmement de plusieurs engins, mobilisations répétées de milliers de personnes - les difficultés de réalisation et les coûts de surveillance se sont démultipliés. Pour le mouvement citoyen de contestation contre les bassines, ce premier chantier a plutôt été un catalyseur qui n’a fait que l’amplifier et fortifier sa détermination. Ce mouvement assume aujourd’hui la nécessité de la désobéissance quand les crimes contre l’eau et les terres sont appuyés par le gouvernement. Il a pris une dimension nationale et emblématique sur la défense et le partage de ce commun qu’est l’eau. Il travaille localement à d’autres projets de territoire alternatifs compatibles avec les enjeux climatiques.
C’est l’antagonisme entre deux visions de l’agriculture et in fine du vivant qui s’est clarifié. L’une, agro-industrielle, dopée aux intrants chimiques et à la course aux volumes, qui privatise les ressources communes dans une logique à court terme ; l’autre, paysanne, guidée par l’urgence absolue de prendre soin du vivant, de le mettre en partage et d’en maintenir la diversité et la fertilité.
Localement, les pro-bassines viennent de se voir infliger un désaveu réaffirmé avec l’ultime décision de la cour d’appel qui vient ratifier l’illégalité - du fait de leur impact environnemental - des 5 bassines mises en œuvre il y a quelques années par l’ASA des Roches. Des opposant.es avaient pris les devants ces derniers mois. Trois de ces bassines avaient été préventivement démantelées, dont une le 6 novembre par 3000 personnes en manifestation, tandis que la Confédération paysanne revendiquait le démontage de sa pompe.
Mais le clan des pro-bassines, en plein déni de réalité, s’entête encore. Des méga-bassines continuent à être planifiées en divers endroits du pays. Des démarrages de chantiers sont annoncés sur trois nouvelles bassines, possiblement à partir d’août, à Prière, Épannes et Sainte-Soline, peut-être d’autres dans la Vienne. Nous ne pouvons envisager de les laisser faire.
Nous sommes à un moment charnière où nous devons unir nos forces à l’échelle nationale et internationale pour leur faire comprendre que chaque nouveau chantier aura un coût politique et économique ingérable. Puisque le gouvernement - pieds et poings liés avec l’agro-industrie et la FNSEA - malgré tous les effets d’annonce sur une éventuelle « planification écologique », reste incapable de prendre la décision, à minima, d’un moratoire, nous le mettrons en œuvre nous-mêmes.
En cas de démarrage de tout nouveau chantier de méga bassines avec son ballet de tractopelles, nous appelons à se retrouver 3 semaines plus tard, plus massivement que jamais pour manifester jusqu’au chantier et le mettre à l’arrêt.
Pas un seul chantier de méga-bassine de plus. Partageons l’eau. No Bassaran !
PREMIERS SIGNATAIRES : Action Antifasciste Deux-Sèvres 79, Alerte Pesticides Haute Gironde, Attac 17 et 44, Beaumont en Commun, Collectifs Bassines Non Merci (Berry, 16, 79, 86), CGT (Nationale), Colère Citoyenne 79, Eco Avenir, EELV 86, Extinction Rébellion Nantes, Extinction Rébellion Poitiers, Génération.s 86, Groupe d’Action France Insoumise Marennes Bourcefranc, La France Insoumise 85, 79, Le Jardin l’Éphémère, Les braises (Saint Emilion), Les désobéissants, Les Soulèvements de la Terre, NatürliF Prod, NPA 79, NUPES 17-01, 17-02, 79-01, 79-03, 86-02, 85-05, 85-03, Parti de Gauche 79, Parti Communiste Français 79, Rendez-nous la mer - Ar mor·Bro An Oriant, Union Populaire Charente Nord/Est, Union départementale Solidaires 79, Union Syndicale Solidaires (nationale), Vienne Insoumise 86, Youth for Climate Nantes
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