information par et pour les luttes, Rennes et sa région

Stopper la répression, étendre les mobilisations, converger contre Macron : le 1er mai, la prochaine étape

Le NPA Rennes appelle à manifester mercredi 1er mai à 11h dans le centre ville place de la République aux côtés de Solidaires, des Gilets Jaunes et des jeunes engagé-e-s pour le Climat et la justice sociale.

Alors que la (petite) intersyndicale CGT/FO/FSU appelle à manifester entre Italie et Bréquigny, c’est à dire à des kilomètres du centre ville et sur des boulevards périphériques quasi-vides, nous déplorons l’absence d’unité syndicale mais aussi de convergence entre les cortèges des GJ et de la jeunesse et ceux des organisations syndicales. Après le 27 avril qui a vu à Paris la convergence de biens des organisations syndicales (UD et Fédés CGT) et politiques (dont le NPA) et des Gilets jaunes pour enfin réussir le tou-te-s ensemble nécessaire contre Macron et son gouvernement, il est navrant de voir encore une fois la frilosité des UD 35 devant les aspirations populaires et les revendications de justice sociale des Gilets Jaunes. L’heure est pourtant à la construction d’une contre-offensive qui porte les exigences communes de nos luttes, à la fois en termes défensifs mais aussi offensifs. Se retrouver au même endroit au même moment pour frapper ensemble notre adversaire commun : le gouvernement du Medef. L’issue de la séquence de lutte entre Macron et les classes populaires que nous vivons depuis plusieurs mois dépend ces prochains jours de notre détermination et de notre capacité à entrer toutes et tous ensemble dans l’action.

A Rennes, il est d’autant plus important d’appeler à manifester dans le centre-ville puisque celui-ci nous est refusé systématiquement désormais par la Préfecture (sur demande de la mairie et des commerçants) depuis 3 ans et les mobilisations contre la loi Travail. L’argument de l’intersyndicale de manifester à Italie pour se rapprocher des quartiers populaire est un peu de mauvaise foi tant la convergence avec les quartiers populaires qui subissent de plein fouet les conséquences de l’appauvrissement, la désertification des services publics mais aussi les politiques de ghettoïsation et les violences policières et racistes est un combat qui ne se décrète pas mais se construit au jours le jours avec les habitant-e-s de ces quartiers. Et que dire de l’appel de l’intersyndicale à la Préfecture pour un renforcement du dispositif policier alors que celui-ci mutile samedi après samedi, éborgne la jeunesse, gaze les cortèges et tue dans ces mêmes quartiers populaires (Babacar Gueye il y a 3 ans maintenant). Alors que le gouvernement vient de faire passer sa loi "anti casseurs" qui restreint les libertés fondamentales, il est nécessaire de tout faire pour exercer notre droit de manifester où on le souhaite.

Le 1er mai est la fête internationale des travailleurs/euses, le symbole de la lutte de notre classe pour l’émancipation, la fin de l’exploitation et des oppressions. Elle est le fruit de milliers de manifestations partout dans le monde, de Chicago à Fourmies, où les femmes et les hommes se sont dressé-e-s, parfois au prix de leurs vies, pour que "l’Internationale (soit) le genre humain" !

Fin du monde, fin du mois, mêmes combats !

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