Depuis plusieurs années, les évolutions légales et réglementaires vont dans le sens d’une restriction des droits pour les personnes exilées. Les avis médicaux, dans le cadre de procédure du droit au séjour pour raison médicale, sont maintenant rendus par les médecins de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (dépendant du ministère de l’Intérieur) alors qu’auparavant ce sont les médecins des Agences Régionales de Santé (dépendant du ministère de la Santé) qui effectuaient cette tâche. Ce changement a provoqué une chute de 35% du taux d’avis médical favorables . L’Aide Médicale d’État est régulièrement critiquée, les droits sociaux retirés dès la fin des procédures d’asile. L’accès aux droits et donc aux soins des exilé·e·s est ainsi entravé !
Parce que la Case de Santé (à Toulouse) accompagne plus de 3000 personnes/an dans leur parcours d’accès aux droits fondamentaux, l’État français, par la voix de la préfecture de Haute-Garonne, a décidé de lui retirer 40 000€ de subvention, au prétexte que cette structure fait trop bien son travail de recours aux droits !
Pour les soutenir, mais aussi pour partager des infos, pour continuer de défendre les droits de toutes et tous, et pour s’organiser collectivement face à ces stratégies de représailles :
Rendez-vous le 22/02 à 19h30 au Panama, 28 rue Bigot de Préameneu à Rennes, pour une discussion autour de ces grands thèmes avec des intervenant.e.s du Réseau Louis Guilloux, à Rennes, et de La Case de Santé. On finira la soirée par un concert d’In Paracetamol We Trust puis de DJ Palette, à prix libre, en soutien à la Case de Santé !
Cet espace de discussion est avant tout ouvert aux premier·e·s concerné·e·s ; si ils/elles le souhaitent, leurs témoignages sont bienvenus et souhaités. Merci de partagerl’information à toute personne ou organisation qui vous semblerait intéressée
Nous espérons vous voir nombreux.euses le 22 !
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