Alors qu’ils ont tous purgé leur peine, l’enjeu est aujourd’hui de remettre totalement en cause la version produite par le gérant et les flics de la BAC, dans un dossier bancal et dont l’absence de contenu n’a été justifiée par le juge Léger que par la volonté impérieuse de satisfaire les exigences politiques et sécuritaires des commerçants du centre-ville.

Pour la suite, il s’agit de s’assurer que des petits patrons ne se prennent plus à jouer les auxiliaires de police avec l’appui des tribunaux, et qu’ils ne puissent en aucun cas frapper, extorquer des dommages et intérêts et faire emprisonner ceux qui remettraient en cause leur lamentable propagande commerciale, qui plus est sexiste, homophobe et raciste.
Que cette collusion entre policiers et commerçants réacs, la mairie PS et le carré rennais, que ce ramassis poujadiste qui se retranche face au mouvement dans un centre-ville forteresse qui s’embourgeoise, ne puisse trouver aucun relais dans la presse et dans les tribunaux.

Cet appel est évidemment une pierre qui s’ajoute à l’édifice que nous construisons depuis des mois contre la comparution immédiate et les méthodes du juge Léger (sanction illégale du droit au silence et des rassemblements de soutien), qui doivent être désavouées aussi bien en dehors qu’au coeur de l’institution judiciaire.

Nous appelons donc à nous rassembler pour soutenir nos quatre camarades et affirmer notre détérmination à poursuivre la lutte dans le centre-ville et les tribunaux.

Pour soutenir financièrement les coûts (très lourds) de l’appel :
https://www.lepotcommun.fr/pot/x5itkba0