Reprenons donc les faits :
Beaucoup de critiques sont faites depuis des années contre l’institution qu’est Sciences Po Rennes, sur de nombreux aspects : les choix qui la rapproche peu à peu d’une école de commerce, le sexisme qui s’y déroule, la répression de toutes formes de militantisme, le management violent…
Les pratiques répressives de la Direction se sont progressivement intensifiées cette année :
D’abord, il y a eu la publication par une liste étudiante élue au CA d’un projet de l’IEP de préparation au concours de police. En réaction à cette publication, la Direction à convoqué tou.te.s les élu.e.s pour les menacer de plaintes.
Ensuite, des étudiant.e.s de la promotion de l’année dernière ont pris la parole à l’occasion de leur remise des diplômes et distribué un document qui rappelle les faits de ces dernières années (vous pouvez le trouver ici).
En écoutant cette prise de parole, vous constaterez que les paroles d’étudiant.e.s cité.e.s dans l’article de ouest-rance n’ont jamais été prononcées.
Par contre, pour les propos bien réels qui ont été exprimés, la Direction à menacé ses propres ancien.ne.s étudiant.e.s de plaintes.
Dans la foulée, au moins trois personnes actuellement étudiantes ont reçu des convocations en conseil de discipline et au moins une d’entre elle est accompagnée d’une plainte.
Les motifs sont divers : deux personnes ont des conseils de discipline pour avoir distribué un tract lors de la journée portes-ouvertes, une pour avoir pris la parole lors d’un Conseil d’Administration extraordinaire.
Contrairement à ce que l’article sous-entend, il n’existe aucune accusation pour des blocages, pour une supposée campagne de harcèlement ou pour des intimidations ou des violences contre des personnes.
La réalité est tristement simple : La Direction dépose des plaintes et organise des Conseils de discipline contre ses étudiant.e.s sur des faits insignifiants tels que parler, ou distribuer un texte.
Leur but est de faire taire toute expression des violences sexistes et sexuelles dont les étudiant.e.s sont victimes, de faire taire toute opinion sur le fonctionnement de l’IEP et le management subi par ses travailleur.se.s, de sauver ce qui reste de leur image.
La Direction peut bien se répandre en ragots mensongers dans tous les torchons qui veulent lui servir de crachoir, cela ne sauvera ni son image ni son projet de protéger le sexisme en interdisant de s’exprimer.
Une pétition circule (si vous voulez la signer, c’est par là) et une nouvelle Assemblée Générale aura lieu ce lundi 29 à 12h30 à Sciences Po.
De manière générale, vous pouvez suivre Sciences Po Rennes en lutte sur FB pour rester au courant.
Refusons les exclusions, refusons les baillons, refusons le sexisme !
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