Lors d’une manifestation "Ni Le Pen, ni Macron", le 27 avril, à Rennes, un motard de la police, pris à partie par des manifestant·e·s, avait sorti son arme de service au niveau du pont Féval. Il avait alors visé un des manifestants.
Ce fonctionnaire et un autre motard, présent lors de l’évènement, avaient porté plainte le lendemain pour violence sur personne dépositaire de l’autorité publique. L’enquête a été confiée à la surêté départementale.
Ce mardi 30 mai, sept personnes ont été interpellées à Rennes et placées en garde à vue au commissariat dans le cadre de cette enquête.
Dernière minute (31 mai) : Cinq camarades sont passés en comparution immédiate cet après-midi et ont été placés en préventive en attendant leur procès le 21 juin. Ils avaient tous demandé un délai pour préparer leur défense, avaient tous des garanties de représentation et ont tous été envoyés en prison lors d’une audience d’une rapidité sidérante. Ils ont été, en plus, divisés dans des centres pénitentiaires différents !
Une sixième personne a été présentée à un juge pour enfants et la septième libérée mardi dans la soirée.
>> Le communiqué du collectif contre la criminalisation du mouvement social
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