A peine deux mois après le G20 d’Hambourg, et alors que les élections allemandes approchent, le ministre de l’intérieur Thomas De Mazière a décidé de bannir Indymedia Linksunten, allant même jusqu’à interdire son logo. Des perquisitions dans plusieurs lieux ont en outre accompagné cette attaque, dont dans un centre social de Freibourg, qui a mobilisé 250 policiers anti-émteutes pour sécuriser la ville.
Trois personnes à Freibourg ont ainsi reçu l’ordre de mettre fin aux opérations de maintenance du site Indymedia Linksunten. Selon la presse allemande, des ordinateurs et un serveur ont été saisis pendant les perquisitions. Le gouvernement allemand aurait par ailleurs demandé aux autorités française de saisir un serveur situé en France, hébergé chez OVH. Entre temps, l’équipe du site s’est occupé de transférer le site vers un autre pays, ce qui, nous l’espérons, devrait leur permettre de le remettre en ligne d’ici peu. C’est en tout cas ce qu’indique le choix du texte désormais en accueil du site "On revient bientôt..."
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