Nous, les Bombes Atomiques, actuellement réuni.e.s en mixité choisie pour une semaine féministe et antinucléaire à Bure avons appris au détour d’un communiqué l’annonce de la fin du projet CIGEO.

Des opposant·es au projet CIGEO à Bure nous font part d’une étonnante missive...

CR un peu long et approximatif des luttes de Bure (Meuse – Grand Est), d’après les retours de militant·es luttant sur place, invité·es par le comité antinucléaire du pays de Rennes (19/02)

Du 24 février au 1^er mars, nous vous invitons à continuer de nous questionner, nous rencontrer, nous renforcer et à imaginer plein de belles idées pour la suite du monde. En mixité choisie sans hommes cisgenres*. Et pour cela, nous vous invitons, à Bure, à l’endroit même où l’ANDRA est en train d’avancer ses pions pour la création du projet CIGEO d’enfouissement de déchets nucléaires.

Du 20 au 26 avril se tiendra à la Maison de Résistance à Bure, une semaine sur l’histoire et les pratiques des luttes antinucléaires.

Tout est dans le titre, nous avons besoin de vos dons qui sont une ressource importante venant compléter les sous gagnés ici et là sur un stand, lors d’un concert, par une cantine, etc.
Mais avant tout, en cette fin d’année, quelques nouvelles de Cacendr :

Rencontre-constitution d’un comité fougerais de soutien aux opposant.e.s au projet d’enfouissement des déchets nucléaires CIGEO à BURE. Samedi 11 janvier à Fougères : Présentation de la lutte actuelle contre CIGÉO et de la situation sur place.

Du 2 au 8 mars 2020 il y aura une semaine anti-carcérale à côté de Bure

Près de Bure, le bois Lejuc est réoccupé depuis le 18 juillet à 14h. De nombreuses personnes ont réinvesti ce lieu au sol comme dans les arbres pour réaffirmer leur opposition au projet de centre d’enfouissement de déchets radioactifs Cigéo, au nucléaire et à son monde, industriel, colonial, militaire.

Mise à jour :

• 18h12, 21 juillet 2019. Arrestations et expulsion

Après l’arrêt de vmc.camp, un nouveau site lié à la lutte contre CIGEO vient de se monter. Ca y est il est prêt : https://bureburebure.info/

Le 20 juin à Bure, près de 200 gendarmes ont arrêté 8 personnes et perquisitionné 11 lieux de vie et d’organisation de la lutte contre le projet d’enfouissement de déchets nucléaires. Communiqué des collectifs antirèp’.

Des perquisitions ont eu lieu mercredi 20 juin dans plusieurs lieux de vie à Bure.

Mise à jour :

• 11h52, 1er juillet 2018. Communiqué de quelques chouettes hiboux de Bure suite à la vague de perquisitions et d’arrestations

Le 16 juin 2018 marquera un temps fort dans la lutte contre le projet Cigéo d’enfouissement des déchets. L’occasion de faire un bilan des derniers mois marqués par la surenchère répressive du gouvernement et de savoir en tirer les leçons. L’opportunité aussi, de recharger les batteries, de marquer sa solidarité et de réfléchir au renouvellement des formes d’action.

Mise à jour :

• 09h56, 19 juin 2018. Bilan de la journée

Deux opposant.e.s au projet de poubelle radioactive à Bure ont été condamné.e.sle 19 mars dernier à trois mois de prison ferme. Le procureur attise l’incendie de colère et de rage. Mais enfermer la lutte, c’est la nourrir, la décupler.

Création d’un comité de soutien à Bure à Rennes et départ pour le we du 3 & 4 mars

Jeudi 22 février, 6h15, opération policière d’évacuation des occupant·e·s du bois Lejuc. Dans la nuit, des hiboux ont refait leur nids.
L’appel à rejoindre Bure pour ceux et celles qui le peuvent est toujours d’actualité.

La victoire contre l’aéroport de Notre Dame des Landes nous a convaincu d’une chose : nous pouvons gagner contre la poubelle nucléaire ! On ne nous atomisera jamais ! Rendez vous les 3 et 4 mars à Bure contre l’enfouissement des déchets nucléaires !

Bure, en quelques mots ? C’est le projet d’enfouissement de déchets radioactifs le plus grand d’Europe. Retour de l’intervention à Rennes de 4 camarades habitant.es sur la zone, vouée à devenir une poubelle nucléaire durable.

Récemment nommé à la cour d’appel de Nancy comme substitut du procureur au Tribunal de Grande Instance de Bar-le-Duc, Bruno Fleury met la barre particulièrement haut dans ses réquisitoires : 6 mois de prison ferme pour ne pas être revenu en prison à l’issue d’une journée de sortie, puis 6 mois de prison ferme pour refus de signalétique et menaces de mort.

Les compagnon.ne.s de Bure, lieu où doit se construire une poubelle nucléaire géante dans l’Est de la France, continuent de se faire harceler par la police mais ne se laissent pas abattre et proposent quelques rendez vous.