Communiqué de la fédération SUD Santé Sociaux
Pour clore cette marche, la dernière étape reliait l’hôpital Bichat, prochaine victime des restructurations, à la rue Victoria, siège de l’administration centrale de l’APHP, où devait se tenir un Comité Technique d’Etablissement Central (CTEC). Les « Marcheur-euses » de l’APHP avaient reçu-es pour cette occasion le soutien d’une délégation des « Marcheur-euses » d’Angers qui avaient relié Angers à Paris en début d’été pour dénoncer la casse de la Protection de l’Enfance.
Las ! Le directeur général de l’APHP, Martin Hirsch, a quitté la réunion, par contre les forces de l’ordre étaient sur le pied de guerre pour accueillir les personnels mobilisés.
Une agression inqualifiable !
La Fédération SUD Santé Sociaux dénonce vigoureusement la façon dont les forces de l’ordre ont traité les manifestant-es. Pression physique, bousculade et gaz lacrymogènes directement vaporisés dans la figure des personnels présents, sans aucune raison, alors qu’elles et ils manifestaient pacifiquement. Cette agression inqualifiable a été suivi d’Injonction assortie de menaces de la part des responsables des forces de l’ordre pour disperser le rassemblement alors que nous étions en train de nous occuper des blessé-es et que nous attendions les pompiers pour évacuer une camarade.
Des débrayages jusqu’aux excuses !
La Fédération SUD Santé Sociaux appelle toutes ses équipes, ses adhérent-es et plus largement les personnels hospitaliers et médico-sociaux à une heure de débrayage en signe de protestation, lundi 9 octobre de 12h à 13h, dans tous les établissements. Cette initiative sera reconduite tous les lundi tant que des excuses officielles n’auront pas été exprimées par les responsables politiques.
#LaMarcheDesHospitaliers
La Fédération SUD Santé appelle toutes ses équipes à généraliser des marches contre les Groupements Hospitaliers de Territoires tant qu’un moratoire, sur la suspension de cette mise en place, n’aura pas été officiellement annoncé.
Soutien aux APHP !
La Fédération SUD Santé Sociaux sera aux côtés des responsables l’APHP si les menaces inacceptables des représentant-es des forces de l’ordre en terme de poursuite venaient à être mise à exécution.
Communiqué de SUD Santé APHP Gazés mais toujours debout !
Ce matin lundi 2 octobre, la marche des hospitaliers rejoignait l’hôpital Bichat au siège central de l’APHP avenue Victoria. Martin Hirsch y réunissait le comité technique d’établissement central pour présenter son bilan social de l’année. La date était trop bonne de lui faire connaître notre propre bilan d’un an de la nouvelle organisation de travail à commencer par les 5 suicides de professionnels mettant en cause les conditions de travail. La manifestation qui se voulait à la fois pacifiste et solennelle, mettait en scène les 5 cercueils devant l’entrée du siège central. Les manifestants décidant alors de symboliquement brûler les photocopies du bilan social comme un refus de celui-ci.
Les forces de police, prendront ce prétexte pour bousculer et vaporiser à bout portant de gaz lacrymogènes les manifestants. Les violences policières sont sans communes mesures avec l’esprit de la manifestation. Une de nos camarades sera hospitalisée aux urgences de Cochin qu’elle quittera du reste sans avoir été examinée par un médecin.
Le syndicat Sud-Santé APHP dénonce la répression policière comme seule réponse aux légitimes revendications des hospitaliers de l’APHP. Le dialogue social n’est définitivement plus de pratique ni par le gouvernement ni par la direction générale de l’institution.
Sud-Santé APHP ne se laissera pas intimider par de tels agissements, les revendications portées par la marche des hospitaliers ont vocation à s’étendre sur l’ensemble du territoire. C’est pour le moins l’objectif que les organisateurs se donnent.
Secoués, gazés, meurtris, mais toujours déterminés, Sud-Santé ne lâchera rien !
Les marches vont reprendre à n’en pas douter…allez !!!
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