Par ailleurs, étaient également jugés à nos côtés les camardes du Groupe Antifasciste Lyon et Environs (GALE) et du Collectif contre le Racisme et l’Islamophobie (CRI), mais aussi les néo-nazis de l’Alvarium. Ce rapprochement symbolique entre des collectifs luttant pour l’égalité sociale et un groupe ouvertement fasciste ne manque pas d’interroger. Et ce rassemblement sera aussi l’occasion d’exprimer notre solidarité avec nos camarades de la GALE et du CRI si leur dissolution devait être prononcée.

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas une dissolution administrative qui mettra un terme aux Soulèvements de la Terre, car ceux-ci ne sont que l’expression légitime, naturelle, de la révolte en cours face à la catastrophe écologique. Et jusqu’à preuve du contraire, celle-ci n’a pas été interrompue par les décrets du pouvoir macronien.

L’Assemblée rennaise des Soulèvements de la Terre, prévue mardi 14 à 18h30 sur le campus de Villejean, sera donc maintenue dans tous les cas. Nous invitons toutes les personnes et les organisations solidaires du mouvement à s’y rendre.

Nous invitons également toutes les bonnes volontés à se joindre aux journées d’actions contre Lafarge et le monde du béton du 9 au 12 décembre.

Ce qui repousse partout ne peut être dissous.

Comité rennais des Soulèvements de la Terre