Au départ on a bien pensé au couple Bachelier Gandon, mais Monsieur a tellement le seum depuis sa défaite aux législatives qu’il se dissocie de ses anciens camarades LREM sur cette réforme. Quant à Madame, qui voudrait bien être Maire de Rennes, elle travaille désormais... à Paris. Peut-être qu’en bloquant à la gare les TGV en direction de la capitale (1h25, compétitivité imbattable) quelques matins en semaine, on pourra avoir une chance de la rencontrer.
Plus sûr, il y a la permanence de la députée Renaissance Laurence Maillart Méhaignerie, 16A rue de Jouanet, vers les Gayeulles. Il semble qu’une équipe soit déjà allé tenter d’échanger avec elle sur la question du ramassage des ordures, malheureusement sa porte serait restée close. Pour vous aiguiller en cas de nouvelle tentantive de dialogue, une photo de la porte en question :
Sa collègue sénatrice Françoise Gatel, centriste soutien de Macron aux présidentielles, tient quant à elle sa permanence à Chateaugiron, au 1, rue du Prieuré.
Les parlementaires macronistes se faisant une espèce rare dans nos parages, reprenons le fil des élus municipaux. Si on passe sur les démissionnaires (trois) et tous ceux qui ont poliment décliné de les remplacer (au moins six, illes avaient piscine), on trouve M. Antoine Esnault, ancien référent départemental des jeunes avec Macron (JAM). On aura peut-être l’occasion de le croiser un jour de manif en centre-ville au 1, place de la Trinité (à côté des Lices), s’il exerce toujours, en parallèle de son mandat, en tant que chargé d’étude dans l’honorable "Fédération bancaire française".
On notera au passage qu’il a été remplacé au poste de référent 35 des JAM par le non moins photogénique William Heinry, qui d’après sa bio twitter réside à St-Malo (mais peut-être s’agit-il du même William Heinry qui vient d’intégrer l’équipe de l’agence d’ingénierie AGAP2 ? Celui-ci pourrait alors être sollicité au 74a rue de Paris, dans un quartier que les manifestations n’ont malheureusement que trop peu l’occasion de visiter).
Antoine Cressard, élu municipal n°4 sur la liste Révéler Rennes, est quant à lui un ancien "jeune giscardien". Il exerce en tant que professeur d’histoire géographie dans un lycée de Cesson-Sévigné. Ses deux colistières élues Sandrine Caroff Urfer et Laureline du Plessis d’Argentré sont également enseignantes, la première "dans un lycée rennais" (petits cachotiers...) la seconde au collège des Chalais à Brequigny - en tout cas c’est ainsi qu’elles étaient présentées en 2020 lors de la constitution de la liste.
Pour terminer avec l’échelon municipal, citons quand même les winners qui ont réussi à emporter une mairie avec l’étiquette de la majorité présidentielle : Jean-Pierre Savignac à Cesson-Sévigné (LREM) et Pierre Breteau (MODEM) à Saint-Grégoire. Le bureau du maire doit certainement être fléché depuis l’entrée de leur mairie respective.
Sans oublier, quand même, Charles Compagnon, ancien candidat de la droite rennaise, finalement rallié à Edouard Philippe. Celui-ci n’a plus d’emploi connu depuis qu’il a vendu son restaurant "le Carré" place des Lices, sur lequel il n’avait pas apprécié de voir inscrit une citation du groupe "rasta bigoud".
Après les élu·es, intéressons-nous à l’équipe départementale de Renaissance. On a déjà évoqué sa présidente, Mme Maillart-Méhaignerie. Son secrétaire, Julien Guiheux exerce le doux métier de DRH chez Intermarché, plus précisément pour la plateforme logistique d’Erbrée près de Vitré. Peut-être qu’une discussion impromptue sur un piquet à l’entrée, au petit matin devant une file de 33 tonnes parqués sur le bas côté, permettrait d’échanger utilement nos points de vue sur le marché de l’emploi.
On sera aussi tenter d’aller discuter "engagement/mobilisation" avec Frédéric Caijo, docteur en chimie et membre du conseil d’administration de l’entreprise Demeta ("Une chimie verte, sûre et efficace"), sise au 6 rue Pierre-Joseph Colin (près de l’agrocampus).
Le bureau compte encore plusieurs noms, qui mériteraient une attention future de nos équipes, mais on va en rester là pour cette fois.
Pour conclure, le plus efficace est peut-être de se rendre au 6 rue du Pré Botté, près de la place de la République, pour espérer rencontrer tout ce beau monde réuni chez "Léon le cochon", restaurant qui accueille régulièrement la macronie locale, dans ses bons comme dans ses mauvais jours.
Team Reprise du dialogue
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