information par et pour les luttes, Rennes et sa région

Prochains rendez-vous:

Octobre 2021

Les évènements qui ont eu lieu :

samedi 2 octobre
dimanche 3 octobre

Présentation/Ateliers autours du livre "La Peine de Mort n’a Jamais été Abolie" - avec L’Envolée

12h00 - 18h00

Le 9 octobre prochain, certain.es fêteront les 40 ans d’une soit disant "abolition de la peine de mort". A l’ancienne prison Jacques Cartier, l’association Champs de Justice profitera de l’occasion pour célébrer la fantasmée "humanisation de la justice". Dans ce contexte, L’Envolée lance une campagne autours du livre "La peine de mort n’a jamais été abolie" qui regroupe des témoignages de détenu.es qui posent un regard radicalement différent sur la question.

Ce sera l’occasion de réfléchir ensemble aux luttes anti-carcérales aujourd’hui. Comment se défendre contre le QI et le mitard ?

On pourra commencer la journée ensemble avec un repas chaud, puis après la présentation du livre nous vous proposerons selon les envies : écriture à des détenue.s et aux inculpé.es du 8 décembre, arpentages de brochures et écoutes collectives de podcasts.

Il y aura de quoi grignotter et boire tout au long de la journée :)

Rendez-vous aux Ombres Electriques à partir de 12h jusqu’au soir.
Repas végétarien / végan à prix libre.

Ombres Electriques

Morgan Large et « Splann ! » à la Fête des courges de Pédernec, dimanche 3 octobre

15h00 - 17h00

Morgan Large, journaliste pour Radio Kreiz Breizh, animera dimanche 3 octobre, à 15 h, à Pédernec (Côtes-d’Armor) une discussion avec des membres de « Splann ! », l’ONG d’enquêtes journalistiques dont elle est elle-même cofondatrice.

Cette rencontre publique autour de la liberté d’informer et du droit de savoir sera la première pour « Splann ! » dans la région de Guingamp, où son siège est établi. Elle sera l’occasion de présenter le projet éditorial de l’association lancée il y a moins d’un an, de donner des conseils pour développer l’enquête citoyenne et surtout de mettre en avant son dossier « Bol d’air à l’ammoniac » publié mi-juin.

Salle des fêtes de Pédernec, près de Guingamp
mardi 5 octobre
mercredi 6 octobre

[Qui terrorise qui ?] Discussion : Répression de l’écologie radicale et techniques de surveillance

18h00 - 21h00

Répression de l’écologie radicale et techniques de surveillance

Nous reçevons ce mercredi 6 octobre, des camarades de la zad du Carnet, de Bure et les Faucheurs et Faucheuses d’OGM bretons pour échanger sur les techniques de répression, de surveillance et de criminalisation utilisées contre les luttes pour le vivant et contre l’industrialisation des territoires.

Nous échangerons sur les dispositifs de surveillance déployés contre les luttes écologistes, l’organisation de groupes répressifs para-policiers (vigilantisme) et les outils de criminalisation auxquels nous faisons face.

Rendez-vous au Bocal, 2 allée de Finlande. De 18h à 21h.

Grignottage prix libre.
Le lieu est accesible PMR.

Plus d’infos sur https://soutienauxinculpeesdu8decembre.noblogs.org/post/2021/09/18/qui-terrorise-qui-20-jours-contre-les-violences-detat/

Le Bocal
jeudi 7 octobre
vendredi 8 octobre

Week-End Anti-Carcéral : Ciné-Débat autours du film "Le Déménagement" avec le Collectif Rennais Anti-Carcéral

18h30 - 22h30

Projection-Discussion avec le Collectif Rennais Anti-Carcéral du film "Le Déménagement" sur le déplacement des détenu.es de l’ancienne prison Jacques Cartier au tout nouveau centre pénitentiaire de Vezin-Rennes.

Rendez-vous 18h30 à la Maison de Quartier Villejean.
Repas végétarien / végan à prix libre.

Plus d’informations ici : https://soutienauxinculpeesdu8decembre.noblogs.org/post/2021/09/18/qui-terrorise-qui-20-jours-contre-les-violences-detat/

Maison de Quartier Villejean
dimanche 10 octobre
lundi 11 octobre
mardi 12 octobre
mercredi 13 octobre
jeudi 14 octobre
vendredi 15 octobre
samedi 16 octobre
dimanche 17 octobre
lundi 18 octobre
jeudi 21 octobre
vendredi 22 octobre
mercredi 27 octobre

Militant·es nomades, et si on organisait des caravanes militantes partout ?

10h00 - 19h00

L’organisation de nos luttes est majoritairement pensée par et pour des personnes sédentaires. Dans nos collectifs, des personnes sédentaires ou qui se sédentarisent temporairement, acquièrent de part leur présence sur le long terme une vision plus globale et transverse de leurs luttes. Ces personnes s’investissent beaucoup en énergie et en temps dans des fonctions transverses comme la com’, l’antirep, la logistique, les liens locaux … pour assurer la continuité des luttes et ont parfois une charge mentale importante. Elles se retrouvent à concentrer beaucoup d’informations et de taches qu’elles ont du mal à transmettre – déléguer. Ces personnes finissent parfois en burn-out voir par quitter les luttes.

Dans ces collectifs, il n’est pas toujours évident pour des nomades de trouver leur place dans des luttes notamment sur les questions d’organisation. L’implication des nomades se fait davantage de manière informelle / interpersonnelle soit ponctuellement à travers des coups de main sur des chantiers ou événements, soit de manière plus pérenne à distance ou en s’installant ponctuellement sur un lieu collectif comme une ZAD !

Dans le même temps, la vie et l’organisation collective demandent beaucoup d’énergie et de temps pour se remodeler / s’adapter en fonction des arrivées et des départs de militant·es nomades ou de passage. Même si cela est inévitable, c’est autant de temps et d’énergie prises sur nos luttes.

Des modes d’organisation pas toujours adaptés au nomadisme

Beaucoup de militant·es ont un mode de vie nomade et ne se retrouvent pas dans des modes d’organisation sédentaires jugés comme trop rigides / contraignants et ont du mal à trouver une place pour s’y impliquer. Quand on ne sait pas où l’on sera dans quelques jours / semaines, difficile de s’engager dans une organisation !

On constate souvent sur les ZAD une certaine frilosité vis à vis des structures d’organisation (refus d’organisation formelle qu’on pourrait relier à l’anarchisme individuel, même si peu de gens se revendiquent de ce courant de pensée) et cette absence de structures, en plus d’épuiser quelques personnes, engendre des prises de pouvoir (voir la tyrannie de l’absence de structures ) et des tensions.

En tant que nomades, si nous nous ne retrouvons pas dans les modes d’organisation actuels pensés par et pour des personnes sédentaires, pourquoi ne pas réfléchir à des manières nomades / hypermobiles d’organiser nos luttes ?

S’organiser de manière nomade, pourquoi ?

Ça correspond à nos modes de vie nomades et permet de combiner nos envies de vagavondage et nos activités militantes.

Avoir un collectif nomade permet d’assurer une certaine pérennité à nos modes d’organisation, d’avoir une certaine « stabilité » à travers un groupe affinitaire et nous permet d’avoir plus d’énergie(s) et de temps pour lutter et donc de moins s’essoufler !

En étant hyper mobile, on est davantage imprévisibles dans nos modes d’actions et nos lieux d’actions, on peut etre partout, là où on ne nous attend pas.

La répression a plus de mal à nous atteindre, du moins la pression policière généralement liée à la préfecture d’un département a plus de difficultés à réprimer des groupes nomades.
Une caravane militante qu’est ce que ça peut etre ?

Comme toujours il n’y a pas de modèle idéal, ceci n’est qu’un possible parmi d’autres inspiré librement de la caravane intergalactique (si vous y avez participé, n’hésitez pas à nous faire signe, vos retours nous intéressent !)

Une caravane c’est un collectif ouvert qui se déplace au gré des envies collectives et des contacts avec des collectifs locaux.

C’est avant tout des nomades qui ont l’habitude de vivre ensemble, partagent des modes d’organisation proches et des pratiques plus ou moins similaires (vive la diversité des tactiques si elle est discutée collectivement par les personnes ayant des pratiques différentes !)

Une caravane dispose de sa propre logistique autonome permettant de s’installer n’importe où très rapidement avec différentes structures mobiles aux multiples fonctions : cuisine (avec quelques stocks et une organisation de recup / troc de temps avec des paysans), toilettes sèches, bibliothèque, espaces collectifs, sleeping … et surtout un sens de la débrouille développé !

Une caravane peut également posséder un ou des pieds à terre où se poser, se retrouver, se réunir avec d’autres nomades, réparer / construire des structures mobiles.

Une caravane c’est comme une ZAD, un espace de radicalisation mais avec le nomadisme en plus ! C’est un collectif qui organise ses propres modes d’actions autonomes ou qui vient en appui sur quelques semaines / mois de luttes locales, au grè des besoins en renforts pour mener une lutte .

Contrairement à la ZAD qui s’implante pour lutter, des caravanes n’ont pas nécessairement vocation à s’implanter pour mener une lutte, elles viennent en appui pour faire connaître une lutte, aider à la création d’une dynamique locale et autonome de lutte, apporter du soutien logistique et organisationnel….

C’est un espace ouvert qui ne se limite pas à l’entre soi militant, un laboratoire mobile pour expérimenter des organisations collectives et des pratiques de luttes / artistiques…

RDV à la confluence des luttes à Montabot le 27 octobre

Pour cela on vous propose d’en discuter entre nomades (mais pas que) lors des rencontres de la Confluence des luttes de l’Ouest (retrouvez le reste du programme par ici) à Montabot le mercredi 27 octobre (et les jours suivants ou faites signe par mail à laissebeton [at] riseup.net si vous êtes intéressé.es mais pas dispo à cette période ) et d’amorcer dès cet automne/hiver et sur le moyen/ long terme une dynamique nomade dans l’ouest et ailleurs

La Grange de Montabot

Mercredi 27 Octobre 20h30 local la commune - causerie autour du livre "adieux au capitalisme" de Jérôme Baschet

20h30 - 23h30

Discussion autour du livre de Jérôme BASCHET « Adieux au capitalisme » https://www.editionsladecouverte.fr/adieux_au_capitalisme-9782707177230
Nous nous questionnerons sur que pourrait être un monde libéré de la tyrannie capitaliste ?
Le monde capitaliste actuel, toujours plus aggressif dans sa forme et plus étendu dans son emprise nous emmène sans doute vers la fin de notre civilisation. Il est sans doute plus que temps de faire le point sur notre volonté et capacité politique à nous poser les bonnes questions.
Nous nous pencherons sur l’exemple Zapatiste au travers de questions essentielles comme la suppression de l’Etat et le changement radical du système écononomique.
Nous pourrons ainsi évaluer les potentiels d’une nouvelle civilisation plus égalitaire et respectueuse pour l’être humain autant que pour notre écosystème.

local la commune
jeudi 28 octobre
samedi 30 octobre
dimanche 31 octobre

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