Prochains rendez-vous:
Les évènements qui ont eu lieu :
Energie, pouvoir et autonomie - Chantier Énergies 2022 à la Grange de Montabot (50) - édition 3
Toute la journée 9 octobreLa grange de Montabot et La Chose préparent le 3e Chantier énergies de la grange, du samedi 1er septembre au dimanche 9 octobre 2022.
Si tu te sens concerné-e par des questions liées a l’autonomie et aux luttes énergétiques, bienvenue !
Grange de Montabot, la Bossardière à Montabot (50), route Percy-Montabot01/10 | Les podcasts du CRIDEV à la 1ére édition du Festival “Hauts parleuses”
10h00 - 20h00À l’Hôtel Pasteur le samedi 01 octobre de 10h00 à 20h00
Le CRIDEV a le grand plaisir de participer à la 1ére édition de « HAUT PARLEUSES » qui est un festival sur le podcast comme outil au service des féminismes pour OSER L’OUVRIR !
La première édition aura lieu à l’Hôtel Pasteur, à Rennes, le samedi 1er Octobre 2022, de 10h à 20h.
Au programme : conférence, table ronde, ateliers, salle d’écoute, rencontres, … !
Le CRIDEV sera présent (au coté de l’association Adhérences) sur la salle de rencontre de 13h à 14h, l’occasion de venir découvrir et causer des podcast* crées par l’association !
*Les podcast du CRIDEV sont des séries de podcast qui parlent et partent de nos intimes, nos vécus. Jusqu’où nos expériences du quotidien s’inscrivent-elles dans l’histoire plus grande des dominations ? Le 1er Octobre nous vous proposons d’échanger autour de la thématique de la série de podcast diffusée : Les violences sexuelles mais également de comment on s’y est prise pour la création de cette série…
Pour découvrir le merveilleux programme du Festival, c’est par ici
Pour découvrir les podcast du CRIDEV, c’est par là
Hôtel PasteurPas une bassine de plus !
18h00 - 21h00 VillejeanRassemblement de soutien à Vincenzo Vecchi
18h00 - 21h00Rassemblement de soutien à Vincenzo Vecchi place de la République, le lundi 10 octobre à 18h
Le 11 octobre prochain, la Cour de cassation, à Paris, statuera sur l’exécution du mandat d’arrêt européen (MAE) à l’encontre de Vincenzo Vecchi pour avoir manifesté contre le G8 à Gênes... en 2001. Il risque 12 ans de prison. Nous appelons tous les soutiens de Rennes et d’ailleurs à se retrouver devant le Parlement le lundi 10 octobre à 18h pour exprimer notre solidarité.
Le 11 octobre, ce n’est pas seulement la liberté d’un homme qui est en jeu mais également l’avenir d’une loi fasciste en Europe. Depuis l’avis de la Cour de justice de l’Union Européenne (CJUE) du 14 juillet dernier sur l’affaire Vincenzo, c’est l’application ou non d’une loi fasciste en Europe que décideront les juges à Paris. Car c’est grâce au retour de la loi “dévastation et pillage”, issue du code pénal Rocco de Mussolini que l’Italie a pu condamner définitivement 10 manifestant.e.s de Gênes à 100 ans de prison, dont 13 pour Vincenzo. Le retour de la loi mussolinienne a permis la condamnation de ces manifestant.e.s par “concours moral” niant toute responsabilité pénale individuelle. Leur crime ? Avoir manifesté, tout comme 300 000 personnes, malgré une répression sanglante et meurtrière en juillet 2001. En juillet 2022, 21 ans après Gênes, la CJUE, a considérée que l’origine fasciste de cette loi ne devait pas être une limite à la collaboration carcérale européenne. Si la France décide de renvoyer Vincenzo, elle entérinera définitivement la présence du droit fasciste au sein de l’Union Européenne.
Face aux dérives autoritaires et liberticides de nombreux États européens, ce sont nos libertés fondamentales qui sont menacées par ce mandat d’arrêt européen. Si Vincenzo peut être renvoyé à la demande de l’Italie au nom d’une loi fasciste, il est permis d’imaginer que la même chose puisse se reproduire, en Europe et dans le monde : interdiction et
répression de l’IVG (par exemple en Pologne, où il a été interdit en 2016), criminalisation des opposant·e.s politiques, des manifestant·e.s et des migrant·e.s, la qualification de « terrorisme » des luttes sociales et politiques, …
Si l’Etat francais reconnaît la victoire fasciste des urnes italiennes, nous refusons qu’il décide de collaborer en envoyant Vincenzo dans les prisons italiennes.
Une réunion est aussi prévue le 11 octobre à 19h au Papier Timbré pour envisager la suite en fonction de la décision de la cour de cassation.
Vous pouvez signer la pétition en soutien à Vincenzo ici :
Evénement facebook : https://www.facebook.com/events/2456175074545305/?active_tab=about
Pour nos libertés, retrouvons-nous lundi 10 octobre à 18h place de la République à Rennes.
Liberté définitive et totale pour Vincenzo !
A l’appel de : Collectif de soutien Vincenzo Vecchi, CNT 35, CRAC, FSU 35, NPA Rennes, Solidaires 35...
Place de la RépubliqueNettoyage collectif à la carrière du Tahun le 16 octobre, contre le projet de décharge
14h00 - 18h00 Carrière du Tahun, le Tahun, Guémené-Penfao (44)DéGenrer les Campagnes !?! : Bibliothèque de la Terre aux Pavés
19h30 - 21h30Rencontre paysanne de Connexion Paysanne :
« En quoi c’est différent d’être une femme agricultrice dans le monde agricole dominé par les hommes ??? »
Échange avec des agricultrices du collectif de Connexion Paysanne sur leurs parcours, leurs pratiques, leurs difficultés et leurs luttes en tant que femmes…
Bibliothèque de la terre aux pavés à Connexion paysanneContre-Rassemblement
14h00 - 19h00 Charles de GaulleCycle de discussions " Désertion de l’emploi (un peu ou complètement ?) "
19h00 - 22h00Permapinpin organise un cycle de discussions pour interroger collectivement notre rapport à l’emploi, témoigner d’autres manières de vivre et voir comment l’on peut s’organiser concrétement, à l’échelle du Pays de Retz ou plus largement entre précaires, pour travailler beaucoup moins / plus du tout et sortir de la précarité !
Pourquoi critiquer l’emploi ?
L’emploi* est un mode d’organisation économique extrêmement récent (quelques siècles) où chacun·e doit se débrouiller pour essayer de vendre une part importante de son temps libre et son énergie comme marchandise (pour produire des biens et services) en échange d’argent qui permettra d’acheter des marchandises pour notre [sur]vie.
Il a remplacé, en occident puis ailleurs, une économie de subsistance basée sur les activités vivrières, savoirs artisanaux / paysans, les solidarités et l’entraide à l’échelle de communautés et villages ( des échanges marchands pouvaient existaient de manière plus marginale)
Politiques et capitalistes proclament que le travail est « la clé de l’émancipation et de la dignité’ (à une époque pas si lointaine on disait que « le travail rend libre ») alors qu’il est tout son contraire : aliénant, anti-social et anti-écologique.
L’emploi est anti-social
Les personnes qui vendent leur temps de travail ne décident ni des conditions de leur emploi ni de leur rémunération, c’est le marché et les propriétaires des moyens de production (autrement appelés capitalistes) qui le font unilatéralement, s’accaparant en passant une part généreuse de la valeur crée par le travail, (c’est l’exploitation de ce travail qui fait leur richesse ! )
L’économie accorde une valeur très faible au temps passé aux activités essentielles à l’image de la production alimentaire ou du soin qui nécessitent soit un temps de travail démesuré pour se dégager de quoi [sur]vivre pour les paysan·nes ou les salariés de structures non lucratives, soit qu’elles soient exercées de manière gratuite sous forme de travail domestique.
Travailler ne permet pas à tou·tes de vivre dignement (c’est encore plus vrai en période d’inflation), certain·es doivent travailler 60 – 70 heures voir plus pour survivre. La seule solution que propose le capitalisme à ces difficultés c’est quelques miettes ou de travailler plus longtemps.
L’emploi est anti-écologique
L’emploi est devenu un joker utilisable à volonté : être contre des projets écocides / meurtriers (centrales nucléaires, exploitations minières, armement, paquebots …), c’est être contre l’emploi. Il pousse à produire et vendre toujours plus, sans aucune considération des limites écologiques ou de la dignité, pour « garantir le modèle social ». Aucune critique / remise en cause de l’industrie et de la croissance n’y est tolérée . (ce qui nous empêche pas de s’y opposer ! )
Que faire pour sortir de notre dépendance à l’emploi ?
Dans notre société individualiste, quasiment tout est marchandise et nous avons besoin d’argent, certain·es plus que d’autres, pour [sur]vivre ! Être contre l’emploi ce n’est pas être contre les salarié·es es ! Les solidarités ouvrières et entre travailleureuses sont importantes tant que nous aurons besoin d’argent pour [sur]vivre !
Mais nous ne sommes pas condamnés à travailler toute notre vie ! Collectivement nous pouvons déserter / refuser l’emploi ! Pour s’en sortir on ne peut compter que sur nous tou·tes, sans états ni institutions, avec l’organisation collective, l’entraide, la création de centres sociaux / fermes / ateliers autogérés, de collectifs de débrouille administrative …
Retrouvons nous les 16/09, 28/10 et 25/11 pour en discuter et s’organiser collectivement pour déserter / refuser l’emploi ! **
Nous ne voulons pas du plein emploi, mais d’une vie pleine de joies et de luttes !
* L’emploi ce n’est pas seulement le salariat mais aussi l’auto-entrepreunariat, les activités libérales, commerciales ou agricoles / paysannes. Malgré la détention de leurs propres outils de production ces activités « indépendantes » n’y sont pas des alternatives libérées de toutes les contraintes du salariat mais une continuité des rapports de domination entre classes.
** Ces échanges pourront s’appuyer sur la brochure du bureau de désertion de l’emploi (disponible sur le site https://bdt.ouvaton.org)
Ferme Permabocage